Reynatis, tant de potentiel, si peu de magie
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Reynatis vient de sortir il y a quelques semaines et aujourd’hui, je vais vous donner mon ressenti sur le jeu dans sa version Nintendo Switch. Pour information, j’ai reçu la clé de l’éditeur afin de vous en parler.
Oui, le jeu m’avait tapé dans l’œil, mais j’ai assez vite déchanté au fur et à mesure de mon aventure sur le titre. Cependant, le jeu m’a immédiatement frappé par l’ambiance visuelle et sonore. La direction artistique est superbe, l’aventure commençait bien et s’annonçait longue, la bonne durée de vie du jeu promettait une histoire chargée et prenante. Et dans les faits ?
Mais derrière cette première impression plutôt intéressante, j’ai cerné les problèmes directement, le jeu s’essouffle vite et c’est le gameplay qui m’a rebuté, bien qu’innovant sur le papier, il ne se renouvelle pas énormément. Ah oui, c’est sans oublier les quêtes principales et secondaires, qui s’apparentent, il faut être clair, à des quêtes fedex, allant tout le temps, d’un point A à un point B, c’est archaïque !
Côté technique, Reynatis est carrément en retard, la direction artistique sauve le bateau, mais tout le reste avec les limites techniques de la Switch, c’est frustrant et Furyu n’ont carrément pas fait d’effort pour faire un portage plus que potable. À cela s’ajoutent des ralentissements fréquents et qui sont là aussi en combats. Le jeu manque de polish sur la console de Nintendo, c’est du made in Furyu, mais cela ne met vraiment pas en valeur le travail effectué sur la direction artistique.
Pour enfoncer le clou, le jeu n’est pas traduit en français, beaucoup de dialogues en plus et le tout combiner aux défauts cités au-dessus rend l’expérience encore plus frustrante et limite le jeu à un nombre plus restreint de joueurs.
En conclusion, Reynatis est une petite aventure frustrante, qui à de bonnes idées, mais tellement répétitive et gâchée par la technique aux fraises. Le jeu à de bonnes idées, un gameplay intéressant, mais qui ne se renouvelle jamais passer la première heure de jeu et le long tutoriel. On n’oublie pas l’absence de Français, qui rajoute encore plus une frustration pour les joueurs. Un jeu artistiquement impeccable, mais qui ne fera pas de ce jeu, le titre majeur de l’éditeur Furyu, et surtout le jeu qui va les faire décoller.
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