Spirit of the North 2 : l’exploration au point mort
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J’avais apprécié Spirit of the North, ce jeu où l’on incarne un renard dans une aventure sans dialogues, bercée par les légendes nordiques. C’était simple, poétique, et beau.
Alors quand Spirit of the North 2 a été annoncé pour 2025, l’idée de retrouver cet univers, enrichi de nouvelles mécaniques et accompagné cette fois d’un corbeau, m’a tout de suite séduit.
Article réalisé avec une version presse Playstation 5, envoyée par l’éditeur.
Un début prometteur
Visuellement, le charme opère toujours. L’île est mystérieuse, le lien entre le renard et le corbeau intrigue, et les premières heures installent une vraie ambiance contemplative. On sauve des esprits, on débloque des pouvoirs grâce aux runes, et on découvre un système d’exploration malin, ponctué d’énigmes et de bénédictions à récolter. Un arbre de compétences vient même apporter une légère dimension RPG.
Mais très vite, ce sentiment de découverte laisse place à une lassitude. Le jeu nous pousse à explorer chaque recoin pour collecter feux follets, cristaux ou points de compétence… et ça devient une contrainte. Même les décors, pourtant réussis, finissent par se ressembler.
Une ambiance sonore trop discrète
La bande-son, sans être mauvaise, manque de moments forts. Quelques belles mélodies, oui, mais aussi de longs silences qui accentuent cette impression de solitude. C’est dommage, car une ambiance sonore plus présente aurait pu combler le vide du monde et renforcer l’émotion.
Une direction artistique solide, mais…
On sent que les développeurs ont voulu garder la magie du premier opus : un jeu épuré, sans HUD, sans explications, avec une narration purement visuelle. Mais cette formule fonctionne moins bien ici. L’exploration devient mécanique, l’univers peine à se renouveler, et le tout finit par tourner en rond.
Conclusion :
Spirit of the North 2 avait tout pour me plaire : de l’émotion, de la poésie, de la contemplation. Et pourtant, j’ai fini par décrocher. Trop de vide, trop peu de moments marquants, une répétitivité qui use.
Un jeu qui m’a doucement glissé entre les mains. Je ne vous conseillerai que de faire le premier épisode, tant il surclasse celui-ci.
